terça-feira, setembro 23, 2008

Crise


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No fim dos "anos 90" a Esquerda europeia detinha importantes posições no xadrez político continental.
Protagonizados, entre outros, por Tony Blair, Lionel Jospin e Gerhard Schröder, onze dos quinze países então integrantes da comunidade Europeia eram de orientação social-democrata.
No último ano foi a derrocada em Itália, Irlanda, Bélgica, Polónia, Dinamarca, Grécia, Estónia e Finlândia. Salvou-se a Espanha de Zapatero.
Se excluirmos a Alemanha e a Áustria – com governos de coligação entre social-democratas e conservadores – persistem governos com matriz de esquerda social-democrata em apenas sete dos restantes vinte e cinco países da União Europeia.

É esta realidade e a análise de algumas das suas causas, que Marion Van Renterghem desenvolve de forma sintética mas muito interessante na edição de hoje do prestigiado Le Monde.
Escreve a articulista: “La crise de la social-démocratie n'est pas seulement une addition de cas particuliers. Elle est d'abord identitaire. Son malaise est une question: comment la gauche peut-elle à la fois conserver son idéologie et son génie propre – création de l'Etat providence, justice sociale, redistribution des richesses – et intégrer une économie de marché bousculée par la mondialisation et les migrations internationales? La gauche plus libérale a sa réponse: la social-démocratie reste paralysée par la surestimation du rôle de l'Etat, quand celui-ci peine à se financer. La gauche radicale, encouragée par les ratés du capitalisme et maintenant par la crise financière, a sa réponse: la social-démocratie s'est perdue en cédant passivement aux sirènes libérales. Entre les deux, les sociaux-démocrates se cherchent à tâtons dans le noir. … Leur politique économique, en voulant s'adapter à la mondialisation, ne les distingue plus d'une droite pragmatique qui, de son côté, tend à se libéraliser sur les questions sociétales. Une droite qui sait maintenant proposer, analyse l'historien Marc Lazar, "un ensemble de valeurs contradictoires mais présentées de manière cohérente: individualisme et compassion sociale, libéralisme et protectionnisme, modernité et tradition, sécurité et lutte contre l'immigration". Une droite qui sait aussi habilement chiper à la gauche ses marques identitaires, comme l'écologie ou la justice sociale”.

Não há aqui qualquer originalidade na abordagem destas questões.
Mas a leitura do artigo permite-me reafirmar a constatação de que as "misérias" e as contradições da Esquerda Democrática europeia são também as da Esquerda Democrática portuguesa - protagonizada pelo Partido Socialista de José Sócrates.
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